Organisation (Groupes 1 et 2)
1. Formation de groupes de travail de 2 élèves;
2. Après lecture des différentes propositions de thèmes de réflexion, chaque groupe choisit un thème;
3. Recherche de 4 articles de presse sur le thème choisi [consulter le portail presse sur le blog du CDI];
4. Vérification de la compréhension des articles (vocabulaire, personnalités citées, sigles, etc);
5. Présentation orale du thème à partir des articles sélectionnés.
Calendrier:
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Formation des groupes et choix d'un thème
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Présentation orale des articles
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Groupe 1
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11 septembre
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25 septembre
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Groupe 2
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18 septembre
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2 octobre
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Thèmes de réflexion proposés
Diversité des formes d'actions collectives et citoyenneté politique : Les associations d'aide aux « sans-papiers »
Problématique
Au sein de la
démocratie représentative, l'exercice de la citoyenneté politique ne se limite pas à la possession de droits fondamentaux et à l'exercice du droit de vote. Il implique aussi d'autres formes de
participation active, se traduisant par l'engagement des citoyens dans des actions collectives locales ou nationales qui peuvent concerner de nombreux enjeux et prendre des formes
diverses.
La garantie des droits fondamentaux : La polémique sur le fichier « Edvige »
Position du problème
Une
constitution n'est pas seulement un texte qui organise la séparation des pouvoirs. Elle est aussi un document qui énonce les droits et libertés auxquels un peuple adhère et sur lesquels il
déclare fonder sa vie en société. Ainsi, aujourd'hui, toutes les constitutions européennes consacrent la liberté individuelle, la liberté d'aller et venir, la liberté d'opinion, la liberté
syndicale, le droit de grève, le droit au travail... Importante sans doute, cette reconnaissance constitutionnelle ne suffit pas pour assurer l'effectivité de ces droits fondamentaux ; encore
faut-il qu'existent des mécanismes propres à garantir leur respect. Le principal est, évidemment, le mécanisme juridictionnel, national ou/et international, permettant à une personne de faire
constater et sanctionner par un juge la violation de tel ou tel de ses droits fondamentaux. Mais, il en est un autre, moins formalisé sans doute, la conscience citoyenne, selon le mot de
Tocqueville, qui constitue peut-être la meilleure garantie des libertés.
Etat, peuple et nation dans le Caucase : enjeux régionaux et internationaux
Problématique
Expliciter les
sens de ces termes proches, mais qui ne se confondent pas, peut être l'occasion de faire prendre conscience des fondements de la démocratie. Par le fait même que nous vivons dans un régime fondé
sur la citoyenneté, la démocratie nous paraît aller de soi. Il importe donc, pour la comprendre, de prendre une certaine distance à l'égard de sa fausse évidence. La réflexion sur le sens même
qui est donné à l'Etat, au peuple et à la nation peut en fournir l'occasion, puisque la démocratie définit des relations particulières entre ces trois termes.
Communauté des citoyens et communautés d'appartenance : le cas des États-Unis
Problématique
La participation des citoyens à la communauté
politique n'a évidemment jamais exclu leur appartenance à d'autres formes de communautés concrètes,
historiques, religieuses ou sociales. Même à l'époque des nationalismes triomphants, on savait que les Français étaient aussi des Bourguignons ou des Provençaux, des membres de l'Eglise
catholique ou d'une Eglise protestante, que nombre d'entre eux entretenaient des références particulières à certains pays étrangers. Mais le principe de l'organisation politique était que ces
appartenances particulières ne devaient pas entrer en concurrence avec la participation à la République qui primait sur les autres allégeances. A chaque époque, on conjugue, de manière
différente, des formes d'appartenance à des communautés concrètes et la participation à la communauté des citoyens.
Les femmes : exercice de la citoyenneté, égalité et parité XIXè-XXè siècle
Problématique
La citoyenneté
est fondée sur l'égalité des droits civils, juridiques et politiques de tous les citoyens, quelles que soient leurs caractéristiques. Elle implique donc nécessairement l'égalité de la citoyenneté
des hommes et des femmes. C'est la citoyenneté qui a soulevé le problème de l'égalité des uns et des autres, comme certains des révolutionnaires français, Condorcet ou Olympe de Gouges, l'ont
clairement formulé. Mais cette conception heurtait des pratiques et des représentations sociales si anciennement et si profondément ancrées dans la conscience des Européens que le droit de vote
ne fut accordé aux femmes que plus d'un siècle plus tard (entre 1870 et 1970 selon les pays). Accorder le droit de vote n'a pourtant pas suffi à assurer l'égalité de la participation des femmes à
la vie publique, suscitant des interrogations et des critiques sur le fonctionnement de la République elle-même. Pour dépasser cette limite de la vie politique, contraire à l'idéal démocratique,
faut-il introduire des règles imposant l'égale représentation des hommes et des femmes dans la vie publique, ou parité ? Quels problèmes une disposition de ce type, qui n'a été adoptée par aucun
autre pays démocratique que la France, soulève-t-elle ?
Histoire et actualité de la laïcité : comparaison France/États-Unis
Position du problème
La
laïcité, concept fondateur de la République française, inscrit dans la Constitution depuis 1946, est issue d'une longue histoire politique. Le terme, venant du radical grec laos : " ce
qui se rapporte au peuple, qui vient du peuple, " est utilisé du Moyen-âge aux Lumières pour désigner ce qui n'est pas lié au religieux ou au clergé. Le substantif, lui, est utilisé dans le
vocabulaire politique à partir de 1871.
Aujourd'hui encore, avec la France, seuls quelques Etats
en ont inscrit dans leur constitution les deux principes fondamentaux, à savoir : l'obligation de l'Etat de ne pas intervenir dans les convictions de chacun et l'égalité de tous devant la loi
quelle que soit leur religion.
Dans son acception actuelle, le concept sous-entend donc la nécessaire séparation des Eglises et de l'Etat, ainsi que
l'égalité des différents cultes dans la République. Dans toute société démocratique, la citoyenneté est dissociée de l'appartenance religieuse. La laïcité n'est en aucun cas synonyme de laïcisme
(le refus du religieux), pas plus qu'assimilable à une simple tolérance.