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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 17:06

Logo de la Republique francaiseLire la liste suivante de question et en sélectionner une seule.

 

 

 

 

- Pourquoi la parité homme femme ?

- Les sondages sont-ils le reflet des opinions ?

- Pourquoi s'abstenir de voter ?

- L'opinion publique est-elle manipulée ?

- Les étrangers doivent-ils obtenir le droit de vote ?

- L'abstention remet-elle en cause la légitimité du pouvoir politique ?

- Au nom de quoi peut-on interdire un parti politique ?

- Faut-il supprimer l'État ?

- Une république est-elle toujours démocratique ?

- La république garantit-elle l'État de droit ?

 

 

Organisation (Groupes 1 et 2)

1. Formation de groupes de travail de 2 élèves;
2. Après lecture des différentes propositions de thèmes de réflexion, chaque groupe choisit un thème;
3. Recherche de 3 articles de presse sur le thème choisi [consulter le portail presse sur le
blog du CDI];
4. Vérification de la compréhension des articles (vocabulaire, personnalités citées, sigles, etc);
5. Présentation orale du thème à partir des articles sélectionnés.

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 10:29

Exercice de la citoyenneté, représentation et légitimité du pouvoir politique

Si toute société est caractérisée par l'existence de relations de pouvoir, on peut s'interroger sur la spécificité du pouvoir politique. Il peut être défini par sa légitimité, c'est-à-dire par une acceptation fondée sur le consentement des membres de la société. La légitimité repose sur des principes et des pratiques qui ont varié dans le temps et dans l'espace. Dans les sociétés démocratiques contemporaines, elle repose essentiellement sur la légalité qui fonde l'État de droit.

L'analyse des modes d'attribution et d'exercice du pouvoir pourra être approfondie. Contrairement aux régimes totalitaires, les démocraties représentatives constituent une organisation du pouvoir politique dont la légitimité passe par la reconnaissance de la souveraineté populaire et dont l'exercice repose sur la délégation de cette souveraineté. Les débats de la Révolution ont montré l'opposition entre les tenants de la démocratie directe et ceux de la démocratie représentative des sociétés démocratiques modernes. Le peuple délègue sa souveraineté par le biais d'élections régulières et concurrentielles à des élus chargés, pour un temps et sous des formes déterminées par la loi, de s'occuper des affaires publiques.

En ce sens, la représentation politique désigne le processus par lequel des gouvernants sont légitimés par l'élection pour parler au nom du peuple et habilités à décider en son nom. L'interrogation sur les formes de la représentation politique et les problèmes qu'elle rencontre peut servir de point de départ à la réflexion. Celle-ci mérite enfin d'être enrichie par l'analyse d'un ensemble de concepts : pouvoir, domination, autorité, violence, et leur mise en relation à travers des faits précis. Il est en effet recommandé d'étudier ce thème en partant d'un exemple.

Objectifs: réflexion sur les notions de représentation politique et de République.

Ensemble documentaire:
- Extraits de Sieyes, Qu'est-ce que le tiers état, 1789;
- Extraits d'un projet de constitution par un sans-culotte, 1793.

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 15:52

Organisation (Groupes 1 et 2)

1. Formation de groupes de travail de 2 élèves;
2. Après lecture des différentes propositions de thèmes de réflexion, chaque groupe choisit un thème;
3. Recherche de 4 articles de presse sur le thème choisi [consulter le portail presse sur le
blog du CDI];
4. Vérification de la compréhension des articles (vocabulaire, personnalités citées, sigles, etc);
5. Présentation orale du thème à partir des articles sélectionnés.

Calendrier:

 

Formation des groupes et choix d'un thème

Présentation orale des articles

Groupe 1

11 septembre

25 septembre

Groupe 2

18 septembre

2 octobre




Thèmes de réflexion proposés

Diversité des formes d'actions collectives et citoyenneté politique : Les associations d'aide aux « sans-papiers »
Problématique
Au sein de la démocratie représentative, l'exercice de la citoyenneté politique ne se limite pas à la possession de droits fondamentaux et à l'exercice du droit de vote. Il implique aussi d'autres formes de participation active, se traduisant par l'engagement des citoyens dans des actions collectives locales ou nationales qui peuvent concerner de nombreux enjeux et prendre des formes diverses.

La garantie des droits fondamentaux : La polémique sur le fichier « Edvige »
Position du problème
Une constitution n'est pas seulement un texte qui organise la séparation des pouvoirs. Elle est aussi un document qui énonce les droits et libertés auxquels un peuple adhère et sur lesquels il déclare fonder sa vie en société. Ainsi, aujourd'hui, toutes les constitutions européennes consacrent la liberté individuelle, la liberté d'aller et venir, la liberté d'opinion, la liberté syndicale, le droit de grève, le droit au travail... Importante sans doute, cette reconnaissance constitutionnelle ne suffit pas pour assurer l'effectivité de ces droits fondamentaux ; encore faut-il qu'existent des mécanismes propres à garantir leur respect. Le principal est, évidemment, le mécanisme juridictionnel, national ou/et international, permettant à une personne de faire constater et sanctionner par un juge la violation de tel ou tel de ses droits fondamentaux. Mais, il en est un autre, moins formalisé sans doute, la conscience citoyenne, selon le mot de Tocqueville, qui constitue peut-être la meilleure garantie des libertés.

Etat, peuple et nation dans le Caucase : enjeux régionaux et internationaux
Problématique
Expliciter les sens de ces termes proches, mais qui ne se confondent pas, peut être l'occasion de faire prendre conscience des fondements de la démocratie. Par le fait même que nous vivons dans un régime fondé sur la citoyenneté, la démocratie nous paraît aller de soi. Il importe donc, pour la comprendre, de prendre une certaine distance à l'égard de sa fausse évidence. La réflexion sur le sens même qui est donné à l'Etat, au peuple et à la nation peut en fournir l'occasion, puisque la démocratie définit des relations particulières entre ces trois termes.

Communauté des citoyens et communautés d'appartenance : le cas des États-Unis
Problématique
La participation des citoyens à la communauté politique n'a évidemment jamais exclu leur
appartenance à d'autres formes de communautés concrètes, historiques, religieuses ou sociales. Même à l'époque des nationalismes triomphants, on savait que les Français étaient aussi des Bourguignons ou des Provençaux, des membres de l'Eglise catholique ou d'une Eglise protestante, que nombre d'entre eux entretenaient des références particulières à certains pays étrangers. Mais le principe de l'organisation politique était que ces appartenances particulières ne devaient pas entrer en concurrence avec la participation à la République qui primait sur les autres allégeances. A chaque époque, on conjugue, de manière différente, des formes d'appartenance à des communautés concrètes et la participation à la communauté des citoyens.

Les femmes : exercice de la citoyenneté, égalité et parité XIXè-XXè siècle
Problématique
La citoyenneté est fondée sur l'égalité des droits civils, juridiques et politiques de tous les citoyens, quelles que soient leurs caractéristiques. Elle implique donc nécessairement l'égalité de la citoyenneté des hommes et des femmes. C'est la citoyenneté qui a soulevé le problème de l'égalité des uns et des autres, comme certains des révolutionnaires français, Condorcet ou Olympe de Gouges, l'ont clairement formulé. Mais cette conception heurtait des pratiques et des représentations sociales si anciennement et si profondément ancrées dans la conscience des Européens que le droit de vote ne fut accordé aux femmes que plus d'un siècle plus tard (entre 1870 et 1970 selon les pays). Accorder le droit de vote n'a pourtant pas suffi à assurer l'égalité de la participation des femmes à la vie publique, suscitant des interrogations et des critiques sur le fonctionnement de la République elle-même. Pour dépasser cette limite de la vie politique, contraire à l'idéal démocratique, faut-il introduire des règles imposant l'égale représentation des hommes et des femmes dans la vie publique, ou parité ? Quels problèmes une disposition de ce type, qui n'a été adoptée par aucun autre pays démocratique que la France, soulève-t-elle ?

Histoire et actualité de la laïcité : comparaison France/États-Unis
Position du problème
La laïcité, concept fondateur de la République française, inscrit dans la Constitution depuis 1946, est issue d'une longue histoire politique. Le terme, venant du radical grec laos : " ce qui se rapporte au peuple, qui vient du peuple, " est utilisé du Moyen-âge aux Lumières pour désigner ce qui n'est pas lié au religieux ou au clergé. Le substantif, lui, est utilisé dans le vocabulaire politique à partir de 1871.
Aujourd'hui encore, avec la France, seuls quelques Etats en ont inscrit dans leur constitution les deux principes fondamentaux, à savoir : l'obligation de l'Etat de ne pas intervenir dans les convictions de chacun et l'égalité de tous devant la loi quelle que soit leur religion.
Dans son acception actuelle, le concept sous-entend donc la nécessaire séparation des Eglises et de l'Etat, ainsi que l'égalité des différents cultes dans la République. Dans toute société démocratique, la citoyenneté est dissociée de l'appartenance religieuse. La laïcité n'est en aucun cas synonyme de laïcisme (le refus du religieux), pas plus qu'assimilable à une simple tolérance.

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