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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 19:12
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 10:04
9782753510722FS.gifLa crise du modèle social américain

 

L’ouvrage de Catherine Sauviat et Laurence Lizé vient de paraître : La crise du modèle social américain

 Auteurs : SAUVIAT, Catherine / LIZE, Laurence

Editeurs : Presses Universitaires de Rennes 

Collection : Economie et Société 

Date parution : avril 2010

 


 

Article sur le modèle américain: Le modéle nord-américain

La seconde guerre mondiale a fait des EU le premier des supergrands et leur a conféré un leadership mondial qui renforce son image de modèle dans le monde entier. Politiquement, les EU sont amenés à prendre la défense d’une certaine idée d’un monde libre et à lutter contre l’URSS et le communisme. Economiquement, la guerre a renforcé la puissance américaine : le dollar est la seule monnaie de réserve et la base du SMI, les multinationales américaines se lancent à la conquête des marchés sur tous les continents répandant ainsi le mode de vie américain. Au premier plan sur la scène internationale, la politique américaine se caractérise par la défense d’une certaine idée de la liberté et la conquête sans limite du profit. Ainsi, c'est dans la période de l'après-guerre que l'on pourra trouver les bases du modèle, mais comment a-t-il évolué plus tard, notamment sous l'effet de la crise économique ? Qu'en est-il aujourd'hui ?

 

 

 

 

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 10:49

L’effondrement de la République démocratique allemande (RDA)

 

Alors qu’une éventuelle réunification paraissait encore bien lointaine, l’effondrement inattendu du régime communiste en Allemagne de l’Est modifie complètement les données du problème et permet une réunification rapide au profit de l’Allemagne de l’Ouest.

 

Tandis que Mikhaïl Gorbatchev libéralise le régime soviétique et que les mouvements d’opposition au communisme se développent en Europe centrale et orientale, la République démocratique allemande (RDA) apparaît comme une forteresse inébranlable, solidement structurée par le parti communiste appuyé par l’armée et la police secrète, dont les dirigeants se refusent à toute évolution et comptent sur l’appui des troupes soviétiques stationnées en RDA.

 

Toutefois un courant de contestation se développe, avec l’appui des Églises protestantes qui réclament, à l’automne 1988, une « société à visage humain », puis en 1989 appellent le régime à se libéraliser. Des « prières du lundi » regroupent de nombreux contestataires qui protestent contre le régime policier et demandent la démocratisation. Les groupes réformateurs préconisent « le socialisme à visage humain », troisième voie entre le socialisme stalinien de la RDA et le capitalisme libéral de la République fédérale d'Allemagne (RFA). Ainsi l’Allemagne de l’Est pourrait être maintenue et non pas absorbée par l’Allemagne de l’Ouest. Mais les réformateurs se trouvent vite dépassés. D’énormes manifestations se succèdent, réclamant les libertés de pensée, de presse, de réunion. La population veut aller plus loin qu’une réforme de la RDA et du socialisme : elle veut participer à la prospérité de l’Allemagne de l’Ouest vers laquelle les Allemands de l'Est s’enfuient massivement. Elle manifeste en faveur de l’unité allemande.

 

Le gouvernement Est-allemand d’Erich Honecker, compte sur l’appui soviétique pour sauver le régime. Mais Gorbatchev, soucieux de ne pas compromettre sa politique de rapprochement avec l’Ouest, refuse toute intervention militaire et le confirme à Helmut Kohl lors de sa visite à Bonn le 13 juin 1989. Il essaie de persuader les dirigeants est-allemands de procéder à des réformes, à l’image de la perestroïka. Comme Honecker s’y refuse, il est remplacé le 18 octobre, d’accord avec Moscou, à la tête du parti communiste par Egon Krenz, Hans Modrow, favorable aux réformes, devenant chef du gouvernement. Mais il est trop tard. Le 4 novembre, les nouveaux dirigeants sont hués par une foule d’un million de personnes rassemblées sur l’Alexanderplatz de Berlin-Est. Ils décident alors le 9 novembre d’autoriser les voyages à l’étranger. Aussitôt des milliers de personnes veulent passer par les postes frontières de Berlin, qui doivent s’ouvrir à la foule. Les manifestants commencent à démolir le « mur de la honte ». Plusieurs millions d’Allemands de l’Est vont visiter la « vitrine de l’Occident » que représente Berlin-Ouest.

 

Les dirigeants de la RDA promettent alors, le lendemain 10 novembre, des élections « libres et secrètes » pour mai 1990. Mais la poursuite des manifestations oblige à les avancer au 18 mars. Les réformateurs socialistes sont battus et c’est le chrétien-démocrate Lothar de Maizière qui devient chef du gouvernement de la RDA, qui se prononce le 12 avril en faveur d’une Allemagne unie au sein de l’OTAN et de la Communauté européenne.

 

Consulter le dossier sur European NAvigator ENA (bibliothèque numérique consacrée à l'histoire et aux institutions de l'Europe 



Webdocumentaire: la chute du mur de Berlin (France 24)

 

http://www.france24.com/static/infographies/webdocumentaire-chute-du-mur-de-berlin-9-novembre-1989/index.html


Arte : Dossier La chute du Mur

 

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/La-chute-du-Mur/2516524.html


Chute du mur de Berlin, Europe année zéro


http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les[...]-5560-Chute_du_mur_de_Berlin_Europe_annee_zero.htm
Dossier sur la chute du mur de Berlin réalisé par TV5Monde proposant une rétrospective historique de cette période. Il présente le Berlin d'hier et d'aujourd'hui, l'Europe et les acteurs de cet événement...


Rideau de béton : vie et mort du mur de Berlin


http://www.memorial-caen.fr/mur_de_berlin/berlin.htm
Site du mémorial de Caen sur la chute du mur de Berlin. L’histoire du mur de Berlin, de sa création à sa destruction : une exposition composée d’une centaine de photographies ainsi qu'une présentation...


Dossier France Culture : La chute du mur de Berlin


http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/mur-de-berlin/
Dossier de France Culture sur les 20 ans de la chute du mur de Berlin. On y retrouve des repères historiques, des photos, des témoignages, une sitographie et le making of de la préparation d'un feuilleton...


Exposition du Mur et des peintures côté Ouest et côté Est


http://www.memorial-caen.fr/mur_de_berlin/expo.htm
Expositions en ligne sur le mur de Berlin : exposition des pans du mur de Berlin au mémorial de Caen, récit d'aventure et exposition des peintures du Mur côté Est de Daniel Boulogne (photographies ).
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 17:44

Historien, Lucien Bianco est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).


En tant que spécialiste de l'histoire de la paysannerie chinoise, diriez-vous que la stratégie de Mao Zedong, qui choisit notamment de s'appuyer sur le monde paysan, est la raison principale de la victoire des communistes ?

Si judicieuse et fructueuse qu'ait été la stratégie paysanne de Mao, la raison principale, c'est la seconde guerre mondiale, dont le rôle s'est avéré encore plus décisif que celui qu'a joué la première guerre mondiale dans la victoire des bolcheviks. Elle a rendu extrêmement vulnérable un régime fragile et permis aux communistes d'accroître considérablement leurs forces.


Quels ont été les principaux atouts des soldats de l'armée rouge et du Parti communiste chinois durant la guerre civile ?

La supériorité du commandement et du moral, entretenu par une réforme agraire qui distribuait la terre aux paysans enrôlés dans l'armée rouge, mais plus encore la crise qui rend le régime (des "Nationalistes" de Tchang Kaï-chek) de moins en moins capable de résister à l'offensive communiste. Une inflation comparable à celle qu'a subie la République de Weimar ruine fonctionnaires et salariés, aggrave la corruption et détache l'opinion du pouvoir. Aux abois, ce dernier s'entête à réprimer et à tenter de masquer ses défaites. En apparence, cette révolution se ramène à une conquête, il est plus juste de dire que c'est le régime lui-même qui s'effondre dans le mensonge, la banqueroute et la corruption.


Quelle était la disposition d'esprit des Chinois des villes à la veille de la "libération" de celles-ci par les soldats de Mao ?

L'armée rouge n'est pas entrée dans Nankin ou Shanghaï sous les acclamations : les citadins restaient silencieux et réservés, comme l'a montré à l'époque le correspondant du Monde Robert Guillain. Pour autant, ils se sont ralliés assez vite : plutôt qu'une vie meilleure, ils se contentaient d'espérer une vie moins mauvaise, ils considéraient que rien ne pouvait être pire que ce qu'ils avaient vécu. En quoi ils se trompaient, les intellectuels surtout. Ces derniers ont été initialement plus favorables au nouveau régime que les intellectuels russes au bolchevisme. Ils espéraient que les communistes mettraient fin au déclin continu de la Chine. C'est précisément ce que Mao leur promet d'emblée : "Le peuple chinois s'est dressé... Les Chinois ne seront plus jamais des esclaves." Cette révolution est nationaliste avant d'être communiste.


Avant le début des réformes économiques de 1979, peut-on, à partir de 1949, dégager des périodes positives pour la Chine (moindre pauvreté, alphabétisation, droit des femmes, etc.) en dépit des catastrophes économiques de l'ère maoïste ?

En ce qui concerne la pauvreté, le bilan est quasi nul : en 1977, un an après la mort de Mao, le revenu des paysans, qui représentent 80 % des Chinois, est égal ou inférieur à ce qu'il était en... 1933 ! Mao a plus prôné que réalisé l'égalitarisme. Ses choix idéologiques et son entêtement ont maintenu l'ensemble de la population dans la pauvreté.

En étendant à l'ensemble de la population des libertés dont bénéficiaient déjà l'intelligentsia et une mince bourgeoisie urbaine, la loi sur le mariage de 1950 a un peu amélioré la condition féminine : souvent maltraitées ou battues par un mari auquel on les a mariées sans les consulter, les femmes peuvent désormais demander le divorce. Mais la résistance des mentalités freine l'application de la loi, surtout à la campagne, et le parti, qui a d'autres urgences en tête, préfère temporiser. Il proclame néanmoins l'égalité des sexes mais, à l'instar d'autres aphorismes maoïstes, la fameuse "moitié du ciel" réservée à la femme est restée un slogan. Comme en Union soviétique, la femme est "libérée" pour le travail, y compris le travail dur, rarement payé à l'égal du travail masculin.

Alphabétisation et scolarisation ont, en revanche, beaucoup progressé en Chine, dès la période maoïste. En 1949, on comptait encore 80 % d'illettrés, il en reste 8 % aujourd'hui et l'essentiel des progrès a été réalisé du vivant de Mao. Au plan de la scolarisation, les Chinois sont encore allés bien au-delà des intentions : 25 % d'enfants d'âge scolaire élèves des écoles primaires en 1949, plus de 95 % à la mort de Mao en 1976.


Quel bilan tirer des trente dernières années qui ont vu la Chine s'enrichir et devenir une puissance internationale ? Le caractère autoritaire de ce régime à parti unique vous paraît-il avoir été l'une des conditions du succès, comme d'aucuns le prétendent ?

Bilan remarquable en ce qui concerne le développement du pays et du niveau de vie des habitants. En matière démographique plus qu'économique le parti unique a servi : le contrôle des naissances a été aussi efficace que contraignant. Vers 1975, écoeuré par les conditions de la recherche en Chine, je m'étais arrêté au retour en Inde, où d'immenses affiches dénonçaient le "génocide" perpétré par Indira Gandhi, qui tentait, elle aussi, de planifier les naissances, mais avec des moyens beaucoup moins contraignants. Voilà un obstacle auquel les dirigeants de la Chine n'étaient pas confrontés, même si les paysans faisaient l'impossible pour se soustraire à la loi.

Dans le domaine économique le succès est dû moins au caractère autoritaire du régime qu'à son abandon des visées idéologiques. Délaissant les lubies maoïstes, il s'est efforcé de combler le retard qui avait été la vraie cause de la révolution chinoise. Ce pragmatisme a libéré l'énergie des producteurs. Je ne pense pas voir la démocratie s'établir en Chine de mon vivant (M. Bianco est né en 1930). Le régime n'en est pas le seul responsable, il est difficile de l'acclimater dans un pays qui ne l'a jamais connue et peuplé de plus de 1,3 milliard d'habitants, en majorité pauvres et peu éduqués.

 

Propos recueillis par Bruno Philip

Article paru dans l'édition du 01.10.09

Le Monde | 30.09.09 | 16h30  •  Mis à jour le 01.10.09 | 17h15


 

 

 

Photo:  REUTERS/DAVID GRAY. Célébration du 60e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre, à Pékin.
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 15:32

Boulevard des indépendances, série en huit documentaires des Radios Francophones Publiques (La Première Chaîne de Radio-Canada, la Première de la RTBF, Espace 2 pour la RSR et France Culture pour Radio France), rassemble les récits de témoins des décolonisations françaises, portugaises, britanniques et belges en Afrique.



1er épisode : la Guinée Conakry
De toutes les indépendances des colonies françaises, celle de la Guinée Conakry est la plus originale: alors que la métropole propose en 1958 un réferendum sur la Communauté entre la France et ses territoires d'Afrique, Ahmed Sekou Touré répond "Non" à la question posée. Le général De Gaulle en prend acte et la France se retire rapidement de ce pays désormais indépendant.
Parallèlement, cet acte d'opposition à la tutelle française fait de Conakry la capitale des mouvements indépendantistes francophone, tandis qu'Accra, au Ghana, joue le même rôle pour la sphère britannique.
Une équipe de la Radio Suisse romande menée par Anik Schuin s'est rendue à Conakry pour y interroger les derniers témoins de cette indépendance pour laquelle Sékou Touré avait prôné la liberté dans la pauvreté avant de se transformer en despote au fil des ans.

 


2e épisode : le Congo
Le documentaire de ce matin s'attache à décrire les rapports entre colonisateurs belges et élites "évoluées" dans la deuxième moitié des années 50, alors que la Belgique n'envisage pas de changement de statut pour le Congo avant trente ans.
La puissance coloniale privilégie en effet l'enseignement de masse, supposé porter ses fruits sur le long terme, à la création d'élites capables de remplacer rapidement les cadres belges.
Emmanuel Laurentin et Charlotte Roux ont rencontré à Kinshasa ceux qui se souviennent des émeutes qui ont précédé l'indépendance et des témoins de l'arrivée contrariée au pouvoir en juin 1960 de Joseph Kasavubu, premier président du Congo indépendant et de Patrice Lumumba, son Premier ministre.

 

3e épisode : le Mali (le Soudan français)
Ce documentaire, produit par André Zaleski de la RTBF, raconte l'indépendance cahotique d'un pays éphémère, le Soudan français. Né de la volonté de ne pas démembrer totalement l'Afrique Occidentale française, cet Etat a réuni quelques mois ce qui allait devenir le Sénégal et le Mali.
En se promenant à Bamako, les témoins rencontrés détaillent les espoirs de cette indépendance et les difficultés rencontrées par des élites peu nombreuses.

 

 

4e épisode : le Kenya, par François Buguingo de Radio Canada.
Certaines indépendances africaines ont été octroyées tandis que d'autres ont été précédées par des combats violents. C'est le cas du Kenya qui connut entre le début des années 50 et 1959 une rébellion sanglante. Celle-ci autorisa les Britanniques à empêcher toute opposition à leur tutelle coloniale.
Les élections organisées en 1963 n'apportèrent pas le résultat escompté par Londres qui dût admettre la victoire des indépendantistes menés par Jomo Kenyatta, premier président du Kenya indépendant.

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 15:04

La Guerre froide  oppose deux systèmes politiques, idéologique, sociaux et économiques.




 

Modèle américain

Modèle soviétique

Fondements idéologiques

- défense des libertés : liberté d'expression, d'association, religieuse

- marxisme-léninisme, dictature du prolétariat

 

 

 
Modèle  politique

- deux principaux, démocrate et républicain ;

-  système fédéral

- séparation des pouvoirs: régime présidentiel (Président nomme ses secrétaires d'Etat qui ne sont responsables que devant lui) ; le président est contrôlé par la Cour Suprême et en cas d'abus de pouvoir le Congrès peut procéder à l'impeachment ; le congrès a le pouvoir législatif

- les apparences d'une démocratie mais en réalité c'est le PC qui déteint le pouvoir, c'est le parti unique, Staline est secrétaire général du parti

- système fédéral : URSS

- régime totalitaire : un chef, culte de la personnalité

- censure de la culture et de la presse, dissidents traqués et envoyés dans les camps du goulag

 

 

 

Modèle économique

Le pays du capitalisme libéral :

- encourage l'initiative individuelle, le monde des affaires est dominée par des entreprises privées très puissantes ; mais le New Deal a favorisé dans les années 30 l'état providence (welfare state) en aidant chômeurs, personnes âgées, agriculteurs

- au lendemain de la guerre, ce modèle a fait ses preuves puisque les EU ont une supériorité éco écrasante  : immenses ressources, large marché intérieur (baby-boom et immigration), ils produisent 50% des richesses mondiales (pour 6% de la pop), supériorité technologique et militaire

Une économie dirigée :

- tous les moyens de production appartiennent à l'état (usines, terres) ; les terres ont été collectivisées en URSS dans les années 30 et après la guerre dans les territoires qu'elle a annexés ; au niveau industriel, priorité à l'industrie lourde qui doit permettre l'indépendance éco et  militaire du pays mais cela se fait au détriment des industries de biens de consommation

- l'économie est planifiée par des plans quinquennaux qui sont impératifs (Gosplan) ; ils permettent à l'URSS d'être la deuxième puissance militaire et industrielle du monde.




Modèle de société

- société d'abondance, consommation de masse ; le niveau de vie moyen augmente et permet aux ménages de consommer des biens (voiture, électroménager..) et loisirs (parc d'attraction, cinéma, ...), l'american way of life fait rêver le monde.

une société encadrée :  l'État veut avoir le contrôle de la société dans tous les domaines : l'enseignement gratuit permet l'alphabétisation: organisations de jeunesses (komsomols); soins médicaux; installations de sports et loisirs ; pas de syndicats pas de grèves.






Mais un modèle en question

 

 

- tous les américains ne bénéficient pas des droits civiques : les Noirs jusqu'en 1965, régime de ségrégation raciale.

- liberté polititique mais "chasse aux sorcières" contre les communistes

- une partie de la société n'a pas accès à la société de consommation.

- les années Staline sont celles de la terreur

- au niveau social :  pas assez de logements et problèmes de ravitaillement des villes car les terres collectivisées produisent des rendements faibles ; inégalités sociales (nomenklatura est une classe de privilégiée)

 

 

 

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 11:33

  Sujet : La guerre froide de 1947 aux années 1970 : « paix impossible, guerre improbable»

 

Liste des documents :

Document 1 : La doctrine Truman

Document 2 : Le monde au début des années 1950 selon le Parti communiste français

Document 3 : Khrouchtchev définit la « coexistence pacifique »

Document 4 : Discours télévisé du président Kennedy

Document 5 : Une analyse de « l'équilibre de la terreur »

 

Première partie

 

1. Identifiez les deux systèmes que Truman oppose dans son discours (document 1).

Truman oppose le modèle américain et le modèle soviétique. Le modèle américain repose sur la démocratie libérale, le libéralisme économique et les libertés individuelles (liberté d’expression, de pensée, de religion). Les Etats-Unis se posent comme les champions de la démocratie. A ce titre, Truman propose un soutien politique et économique aux « peuples libres », c’est-à-dire aux peuples européens qui ont été libérés de la domination nazie par les armées des vainqueurs, notamment ceux qui sont de fait occupé par l’Armée rouge. C’est l’endiguement. Cette doctrine sera complétée par le plan Marshall (juin 1947).

Le modèle soviétique  repose sur la dictature du parti unique : le parti communiste. L’Etat exerce la censure et la propagande. Il n’y a plus de libertés démocratiques. Truman définit ainsi le régime totalitaire.

 

2. Comment chaque camp cherche-t-il à se renforcer de 1947 au début des années 1960 (documents 2, 4 et 5) ?

La rupture de 1947 conduit à la formation des blocs. Ils forment deux systèmes rivaux

- Chaque bloc se définit par l’appartenance à un système politique, économique et social commun : démocratie libérale/capitalisme contre communisme.

- Chaque bloc est structuré par un système d’alliance politique et militaire : création de l’Alliance atlantique et de l’OTAN (1949) et OTASE; Pacte de Varsovie (1955).

- Chaque bloc forme un ensemble économique : Plan Marshall puis OECE ; CAEM.

- Chaque bloc est doté de larme nucléaire et se lance dans une course aux armements.

- Chaque bloc délimite sa zone d’influence :  blocus de Berlin (1948-1949) ; formation de 2 Etats allemands (1949) ; guerre de Corée (1950-1953) ; guerre d’Indochine.

 

 

3. Pourquoi un affrontement direct entre les deux Grands est-il improbable (document 5) ? Montrez que la guerre froide peut apparaître comme un ordre mondial.

L’ampleur des arsenaux nucléaires rend la guerre improbable en raison des destructions qu’elle entraînerait. Les zones d’influence sont donc relativement stables et les deux grands « évitent les co,nfrontations directes. La menace nucléaire (dissuasion) semble efficace. Mais on peut citer deux limites :

Les velléités d’indépendance de certains membres des blocs se heurtent au refus des deux grands. chaque grand est le maître dans son propre camp, et l’autre n’intervient pas : une des règles de la guerre froide : crise de Suez (1956) ; crise de Berlin (1961), écrasement du printemps de Prague

Les conflits périphériques : les pays du Tiers Monde sont le terrain d’affrontement indirect entre les 2 blocs : guerre du Vietnam, Afrique.

 

4. Dans ce contexte, en quoi le discours de Kennedy révèle-t-il une crise grave de la guerre froide (documents 4 et 5) ?

 

En 1962, la crise des missiles à Cuba Crise la plus grave car elle met face à face les 2 grands. La découverte de rampes de lancement pour missiles menace la sécurité directe des EU qui menacent d’une guerre. Le risque de guerre nucléaire existe et Kennedy propose de créer les conditions de l’éviter. Kennedy exige le retrait des rampes de lancement mais il offre également la possibilité d’une détente.

 

5. Comment Khrouchtchev définit-il la « coexistence pacifique » ? Pourquoi ne met-elle pas fin à la guerre froide (documents 3 et 4) ?

De nouveaux rapports : Khrouchtchev lance la “coexistence pacifique” à partir de 1956 : il s’agit d’améliorer les rapports entre les deux grands pour éviter la guerre. D’où le “dégel” : réchauffement des relations marquées par plusieurs épisodes  (dissolution du Kominform en 1956 ; voyage de K. aux EU en 1959). Mais une rivalité persistante : coexistence ≠ entente : la compétition se poursuit :

            - course aux armements : bombes A puis H (EU : 45, 52 ≠ URSS : 49, 53)

            - conquête spatiale : avance soviétique avec Spoutnik en 1957, puis Gagarine.

 

 

 

Deuxième partie

 

 La guerre froide de 1947 aux années 1970 : « paix impossible, guerre improbable »

 

I - Les débuts de la guerre froide  (1945-1953)

 

1)La fin de la grande alliance et la rupture de 1947

2) Une Europe divisée

3) La Guerre froide en Asie

 

II-  La coexistence pacifique : 1953-1962

 


1)Un apaisement relatif

Ø      De nouveaux rapports

Ø      Mais une rivalité persistante

 
2) Un bloc soviétique en proie à des tendances centrifuges

Ø      En Europe

Ø      La rupture sino-soviétique.

 
3) Les crises de la coexistence pacifique

Ø      La seconde crise de Berlin
Ø      La crise des missiles à Cuba

           

III- La détente : 1962-1975

 

1) Le dialogue entre les Grands et ses conséquences en Europe

 

Ø      Le dialogue américano-soviétique

Ø      Le règlement partiel de la question allemande

Ø      L’acte d’Helsinki en 1975

 

2) Des fissures dans les blocs vigoureusement colmatées

Ø      Des fissures

Ø      Des interventions vigoureuses

 


3) Le Tiers Monde, enjeu de la détente

Ø      L’échec du non-alignement

Ø      La guerre du Vietnam, échec de la politique américaine d’endiguement

Ø      Le Moyen-Orient : une zone de conflits dans le cadre de la rivalité Est-Ouest

 

 

Conclusion : La guerre fraîche : 1975-1985

 

 

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